ORDRE DES
AVOCATS
AU CONSEIL D'ÉTAT
ET À LA
COUR DE
CASSATION
LE PRÉSIDENT
Paris, le 29 juillet 2003
Monsieur Robert ALESSANDRI
81, rue Auguste Blanqui
13005 MARSEILLE
1225/EP/JB/03
Monsieur,
Je réponds à votre lettre du 24 juillet dernier.
En l'état j'observe que mon confrère, monsieur TIFFREAU,
a déféré à la censure de la Cour de
cassation, dans votre intérêt, un arrêt
prononcé le 20 mars 2001 par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Un mémoire a été déposé à
l'appui de ce pourvoi qui invoque un moyen de cassation pris de la
méconnaissance du contradictoire.
Ce mémoire est en tous points conforme aux usages devant la Cour de cassation.
Compte tenu du moyen invoqué, il serait maladroit de rentrer
dans le détail d'une argumentation de fond puisque
précisément le pourvoi reproche à la cour d'appel
d'avoir relevé un moyen d'office.
Il vous faut maintenant attendre la décision qui sera rendue par
la Cour de cassation, sachant que celle-ci qui n'est pas un
troisième degré de juridiction, ne peut prendre en
considération l'ensemble des différents arguments que
vous souhaiteriez, le cas échéant, proposer.
Je crois maintenant qu'il faut que vous vous armiez de patience en
attendant la décision qui sera prononcée par la Cour de
cassation.
Je pense avoir répondu à votre préoccupation.
Je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
Emmanuel PIWNICA
Copie : Monsieur Pascal TIFFREAU