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Il y a une trentaine d'années, un service « satellites » existait à l'observatoire
de Meudon pour informer le public sur les rentrées d'objets satellisés...
Et il le faisait plusôt bien, même si son directeur ne voulait pas entendre
parler d'ovnis !
Lorsque le
CNES a plus tard décidé d'étudier les « phénomènes aérospatiaux
non identifiés », autrement dit les ovnis, en créant le
GEPAN, il a plus ou
moins pris la place de cet ancien service de Meudon... C'était parfaitement
justifié puisqu'on peut supposer que les satellites sont bien connus au CNES
et qu'étudier les ovnis consistait tout d'abord à identifier ce qui pouvait l'être !
Et il n'y avait rien à y redire puisque ce travail était encore fait correctement
et que le GEPAN communiquait volontiers les témoignages qu'il recevait, y
compris des rapports de gendarmerie, aux autres chercheurs (par exemple lors
de la rentrée d'un étage de fusée le 25 décembre 1980).
Mais tout s'est gâté lorsque le CNES a décidé
en 1988 d'accorder une place plus importante aux rentrées atmosphériques,
allant jusqu'à transformer le GEPAN en SEPRA,
Service d'expertise
des phénomènes de rentrées atmosphériques. Un
service dont la fonction première devenait l'étude des rentrées
de satellites aussi bien que des météores, celle des ovnis
passant au second plan. Depuis ce jour, aussi surprenant que cela puisse
paraître, non seulement ce service fait preuve de sa plus totale incapacité
à rendre compte d'une rentrée atmosphérique, phénomène
dont il ignore les notions les plus élémentaires, mais il cherche
à avoir une mainmise totale sur les témoignages s'y rapportant,
refusant de les communiquer même à des spécialistes reconnus
et mondialement réputés comme Pierre Neirinck ! Vous pouvez
constater l'ampleur de cet incroyable scandale en consultant la rubrique
que nous lui avons consacrée.
Finalement, en 2000, se rendant compte après douze ans de soutien inconditionnel
à son service « d'expertise » faisant preuve de l'incompétence la plus absolue,
le CNES a préféré changer discrètement son nom, en conservant les initiales
SEPRA qui signifient désormais Service d'étude (ou d'expertise, on ne sait
pas trop) des phénomènes rares atmosphériques (ou aérospatiaux, on n'a pas
vraiment décidé, dans la précipitation !)
Bref, il n'y a officiellement plus personne pour informer le public sur
des phénomènes dont l'impact peut être assez important
(pour les esprits en tout cas), et on ne peut guère compter sur les
astronomes qui pour la plupart ne s'y intéressent pas (on ne peut
leur en vouloir, l'astronomie étant un domaine bien vaste où
l'atmosphère n'est le siège que d'épiphénomènes
généralement considérés comme perturbateurs)
et répondent souvent des sottises lorsqu'on les interroge à
ce sujet.
Et il est clair qu'il y a un réel besoin d'information, aussi bien
chez le grand public, les journalistes ou les pilotes d'avion (on s'en rend
bien compte lorsque ces derniers, surpris par une observation parfaitement
typique d'un gros météore, commencent par se poser de saines
questions et attendent des réponses de spécialistes... Mais
lorsqu'ils rencontrent celui du CNES, ils ressortent de cette entrevue persuadés
qu'ils ont été confrontés à un phénomène
dépassant la compréhension de l'humanité que les autorités
cherchent désespérément à cacher, hormis bien
sûr notre spécialiste national des affaires non classées).
Alors, puisque nous nous sommes beaucoup intéressés aux rentrées atmosphériques,
en particulier depuis que le chef du SEPRA nous poursuit en justice pour
avoir dénoncé sa totale incompétence, nous avons décidé de jouer ce rôle
que le SEPRA n'a jamais tenu... La différence, c'est que nous ferons ce travail
sans être payés (exactement l'inverse du chef du SEPRA, donc), et que nous ne nous
prétendrons pas experts : nous en savons beaucoup plus dans ce domaine que
celui qui s'est présenté pendant douze ans comme l'expert officiel, mais
d'autres que nous en savent encore bien plus !
Notre intention est d'expliquer en termes simples le mouvement des satellites,
les phénomènes en oeuvre lors d'une rentrée, l'aspect
que cela peut avoir, les différences entre les rentrées de
satellites et les météores...
Et nous serons en mesure de fournir des explications claires et correctes
lorsque se produira la prochaine rentrée atmosphérique importante,
pour que les ufologues puissent enfin faire la différence entre les
observations parfaitement identifiées et celles qui posent un réel
problème. Mais pour cela, nous aurons besoin de vos témoignages,
puisqu'il ne faut guère compter sur la collaboration de celui qui
au CNES continue à être le destinataire privilégié
de rapports officiels et ne cesse de clamer que les pauvres amateurs que
nous sommes gênent son travail de scientifique !
Ce texte a été lu
fois depuis le 09/03/2003