Premiers instants
Témoignage recueilli par Jean-Pierre Ségonnes
Phénomèna n°2, mars-avril 1991
Ce soir du 5 novembre 1990, M. Pulido se trouve dans une «tonne»
à canard située dans les marais, au nord de St-Isidore, dans
le Médoc. Il regarde par la lucarne tandis que ses deux amis chasseurs
sont occupés dans une pièce voisine. Il est environ 19h00,
lorsque M. Pulido observe plein ouest, très bas au-dessus des dunes
et loin sur l'océan, une formidable explosion de lumière blanche
et aussitôt, la formation d'une espèce de champignon très
lumineux, dont la dimension apparente est de deux centimètres à
bout de bras; Le champignon est entouré d'un halo sans doute produit
par la lumière de celui-ci. Tandis qu'il appelle ses camarades, M. Pulido
sort, bientôt suivi des deux autres hommes. En effet, à
peine deus secondes après la formation du champignon, il a vu en sortir
tout un ensemble de points lumineux semblant se diriger vers le rivage dans
sa direction.
Le spectacle est magnifique : les lumières sont de toutes les couleurs
et se déplacent sans bruit, à la même vitesse, faisant
croire qu'il s'agit d'un avion en approche. Il semble y avoir une bonne trentaine
de points lumineux de dimensions différentes qui, en s'approchant,
montrent bien que le phénomène est très haut. La trajectoire
est orientée ouest-sud-ouest/est-nord-est et passe presque à
la verticale côté nord. Les trois hommes remarquent que les
étoiles sont visibles entre les lumières, ce n'est donc pas
un avion. Les lumières sont suivies par plusieurs traînées
qui brillent, un peu comme la fumée des réacteurs d'un avion.
M. Pulido les comparera à une «espèce de voie lactée».
Les lumières traversent le ciel en une minute trente à deux
minutes maximum. Alors qu'elles ont disparu, M. Pulido remarque que le champignon
est encore là mais moins brillant. Il se déforme et disparaît
en quelques secondes. Les étoiles n'étaient pas visibles derrière
les traînées et le phénomène n'a jamais donné
l'impression de changer d'altitude.