RAPPORT SUR L'AGENCEMENT DES LUMIÈRES DE PHOENIX
Traduction par « Succube » et « Nablator » sur le forum Archives
Dossiers Secrets (disparu)
J'ai traduit les textes des images et l'annexe, et converti toutes les distances et altitudes en m/km (R. Alessandri)
INTRODUCTION :
(NOTE : l'analyse suivante se réfère aux observations du 13 mars 1997 au-dessus de Phœnix par quelques personnes aux alentours de 22 h.
L'observation plus tôt vers 20 h 30 d'un objet non identifié triangulaire sombre cachant les étoiles n'est pas le sujet de cette analyse).
Bien qu'il y ait eu de nombreuses observations de lumières brillant dans le ciel de Phœnix par divers témoins au cours des années, les lumières observées
la nuit du 13 mars 1997 et du 14 janvier 1998 sont particulièrement intéressantes à étudier car (1) la disposition particulièrement unique
des lumières permet l'identification de lumières spécifiques et apparaissent dans 2 vidéos ou plus comme quelque chose sur laquelle on peut
conclure ; (2) les témoins se situaient dans des endroits éloignés de telle manière que l'on peut utiliser des méthodes de triangulation afin de
déterminer la position des lumières à, disons, 8 à 16 km près. Bien que l'on puisse réclamer une meilleure exactitude de triangulation, le fait est
qu'à 8, voire 30 kilomètres près, cela était suffisant pour déterminer si les lumières étaient très proches (à 30 kilomètres de Phœnix) ou plus
lointaines (plus de 100 kilomètres de distance).
Un bon exemple d'événement filmé une multitude de fois et pour lequel chaque lumière peut être identifiée dans les différentes vidéos, est l'observation
du 14 janvier. Bien qu'il n'y ait pas une corrélation parfaite entre toutes les lumières aperçues cette nuit là par les différents témoins, il y
avait 2 agencement spécifiques parfaitement identifiables : un alignement et un triangle.
L'alignement apparut comme une droite « parfaite » mais inclinée et composée de lumières espacées inégalement. Ceci fut filmé par K (Mike
Krzyston, image 1), L (nom refusé à la diffusion selon le souhait du témoin, image 2), P (nom refusé à la diffusion selon le souhait du témoin,
image 3) et R (Chuck Rairdon, image 4).
Image 1
Image 2
Image 3
Image 4
Il n'y a aucun doute que l'agencement des lumières soit celui de ces différentes vidéos. Il en est de même pour l'arrangement triangulaire illustré sur
les images 5, 6, 7 et 8, de même que dans la vidéo P (image 7) le triangle apparaît comme distordu par rapport au triangle des vidéos K, L
et R, ceci est dû à l'angle d'observation et à l'agencement des lumières.
Image 5
Image 6
Image 7
Image 8
D'autres observations et vidéos de même nature (des lumières simples, brillantes et presque stationnaires ou des agencements de lumières) furent faites
par ces témoins ou d'autres, et beaucoup de ces lumières brillantes semblent être de même nature que celles dont il est question ici. Malgré tout, il y a
aussi des observations depuis la région de Phœnix qui ne sont clairement pas liées à celles dont il est question ici (par exemple, un triangle se
déplaçant observé le 13 mars 1997 ; des sphères oranges le 6 février 1995, à rapporter ailleurs) et ne sont pas le sujet de cette
discussion.
MÉTHODE UTILISÉE POUR DÉTERMINER LES EMPLACEMENTS DES LUMIÈRES
Les données de base représentées ci-dessous sont les directions depuis lesquelles on été vues les différentes lumières. Ces données ont été obtenues en
combinant (a) l'inspection sur place des paysages aux endroits nommés L, K, P et R ; (b) les calibrations des caméras pour les angles de
champs de vision (degrés de longueur d'image du film) ; (c) l'identification des caractéristiques géographiques apparaissant dans les vidéos
prises de nuit (lumières, montagnes) ; et (d) les localisations de ces lieux ou les caractéristiques géographiques proches et les positions des
témoins sur une carte topographique. Les étapes (c) et (d) ont fourni des lignes d'observation de référence raisonnablement précises qui ont été utilisées
avec les calibrations (b), pour déterminer les lignes d'observation des diverses lumières inconnues depuis les lieux des différents témoins. L'emplacement
exact des diverses lumières a été estimé par une construction graphique (en dessinant les lignes d'observation sur des cartes) ainsi qu'avec des moyens
trigonométriques (la règles des sinus avec une ligne de référence et deux angles d'azimut pour chaque lumière). Les calculs trigonométriques sont plus
précis que la garantie des données mais ils agissent néanmoins comme une caution de valeur vis-à-vis des constructions graphiques qui compte sur
l'exactitude des cartes, les rapporteurs et les techniques graphiques.
Pour situer la position de K, L, R et P, j'ai tout d'abord pris une carte suffisamment détaillée de Phœnix et sa banlieue montrant Apache Junction à
l'est, et Buckeye à l'ouest de Phœnix. Ensuite, j'ai localisé l'endroit où l'autoroute 10 (est-ouest) rencontre l'autoroute 17. (N'importe
quelle carte de Phœnix montre cette jonction) Notez que les routes dans Phœnix vont précisément d'est en ouest ou du nord au sud. À partir du nord de la
carte à l'azimut 0 degrés, en mesurant depuis la jonction de l'I10, l'I17, les lieux sont ainsi :
K 5.5 degrés, 17,5 km
L 50, 13,8
R 89.5, 50,2
P 262 , 40,7
(Notez que R et P sont presque dans des positions opposées)
SÉPARATION EN KM : DE de K à L — 12,1 km, 135 degrés d'azimuth
De K à R — 51,5 km, 110
De K à P — 47,8 km, 242
De R à P — 88,5 km, environ 172 deg.
Note : Si l'on considère les imprécisions des cartes (directions, facteurs d'échelle), les rapporteurs et les règles, on peut supposer la précision
de ces chiffres à approximativement (+/-0,3) milles et (+/-0,5) degrés.
CALIBRATION DES DIRECTIONS D'OBSERVATION
Les angles, les distances et les altitudes présentées ci-dessous sont le résultat d'une longue série de calibrations des vidéos nocturnes, utilisant les
vidéos et les films pris de jour comme de nuit pour déterminer les directions précises des observations et la grandeur des angles. Les angles sont de
vrais azimuts (en rapport avec le nord de la carte) déterminés en utilisant une carte avec courbes de niveau pour fournir les références de directions. La
carte avec courbes de niveaux (Arizona Atlas and Gazetteer, par DeLorme Mapping) montre l'emplacement d'un sommet particulier dans le massif de l'Estrella
qui se trouve à 1375 mètres de hauteur et qui apparaît près du centre du champ d'observation de la vidéo K. La comparaison avec la vidéo K
faite de jour montre où ce sommet apparaît dans le paysage de la scène filmée de nuit, (image 1) (une seule image de la vidéo). Ce point apparaît
également sur les photographies prises par L qui montrent le ciel du soir, les lumières de la ville et des maisons proches. Ces photos ont été calibrées
angulairement et utilisées pour déterminer l'angle entre la ligne d'observation jusqu'au sommet à 1375 m et l'angle d'une lumière domestique proche
qui apparaît dans la vidéo nocturne (image 2). Il existe une situation similaire, bien que pas aussi précise, pour la vidéo R (voir
image 4). La vidéo P est différente dans le fait qu'une comparaison de nuit n'a pas pu être effectuée avant qu'un mur ne soit construit (par un
voisin) et qui bloque la vue des lumières au sol de la direction connue. Donc, dans ce cas, la direction de l'observation a été estimée depuis l'enquête
sur place avec le témoin désignant la direction des lumières observées, une direction qui se trouve quelques degrés au sud (Azimut 180
+/- 5 degrés).
Les caméras utilisées par L, K et P ont été calibrées pour déterminer le nombre de degrés par unité de longueur sur le film sans zoom et avec un zoom
maximal. (Alternativement, on pourrait dire que la longueur focale réelle a été mesurée). Ceci est réalisé grâce à une technique standard : on place
un repère à une distance connue pour créer un angle connu et mesurer la taille de l'image sur le film ou l'affichage vidéo. (La dimension angulaire du
repère sur l'image équivaut à 2 fois la tangente inverse de 3/2 mètres divisé par la distance). En divisant l'angle par la longueur de l'image
sur le film ou l'écran, on obtient une calibration en termes de degrés par unité de longueur (par pouces, par millimètres ou, sur une copie d'écran
d'ordinateur, en degrés par pixels). Cette méthode est satisfaisante pour les angles jusqu'à 20° environ. Une autre méthode précise pour les angles
supérieurs à 10° utilise la longueur focale réelle déterminée par le rapport de la distance au repère divisée par 3 (mètres) et multiplié par la
taille de l'image mesurée). Les photos et vidéos calibrées sont utilisées pour déterminer les espaces angulaires entre les lumières que l'on souhaite.
L'azimut (l'angle mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport au vrai Nord) du sommet à 1375 m depuis l'emplacement de la maison de K
sur la carte topographique est de 204.75 (+/- 0,5 degrés). Une ligne tracée de la maison de L au sommet à 1375 m donne un azimut 221.3
(+/- 0,5 degrés). Pour le calcul trigonométrique l'azimut et la distance entre la maison de K et celle de L sont nécessaires. Ceux-ci sont
de 134.75 (+/- 0.5 degrés) et 12,1 km. (Note : une carte à grande échelle de la ville suggère que l'espacement soit plutôt 12,5 km.
Cependant 12,1 sont utilisés ici afin d'être cohérent avec la carte topographique). La carte topographique indique également que l'altitude des maisons de
K et de L se situent à environ 490 mètres (celle de Phœnix même étant de 300 à 330 mètres). Les altitudes estimées des lumières sont basées sur
les données de la vidéo de L.
Les lignes d'observation et l'emplacement des lumières pour l'agencement linéaire incliné ici sont données ci-dessous. D'abord les données pour K et L qui
sont assez précises, grâce à la possibilité d'un point de référence commun sans équivoque (le sommet à 1375 m). Celles-ci sont suivies par les
données obtenues des vidéos R et P.
TABLEAU 1 : 14 JANVIER 1998, AGENCEMENT LINÉAIRE DES LUMIÈRES DES VIDÉOS K ET L
LUMIÈRE
(par ordre
d'apparition) |
AZIMUT
(+/- 1 deg.)
DEPUIS K |
DEPUIS L |
DISTANCE
CALCULÉE
(+/- 8 km)
DEPUIS K |
DEPUIS L |
ALTITUDE
CALCULÉE m
(+/- 300 m)
(ADNM*)
|
1) lumière de gauche |
199,0 |
204,1 |
127 |
122 |
4600 |
2) suivante vers la droite |
202,3 |
207,8 |
121 |
116 |
4900 |
3) suivante |
207,3 |
213,5 |
109 |
106 |
5200 |
4) dernière à droite |
209,0 |
215,5 |
105 |
103 |
5350 |
Espaces entre les lumières: 1 à 2 — 10 km ; 2 à 3 — 14,5 km ; 3 à 4 — 5,5 km
*ADNM = au-dessus du niveau de la mer
L'IMAGE 9 est un graphique ou une carte créé en utilisant les directions d'azimut ci-dessus et les emplacements des maisons de K et de L. Cela montre
que les agencements linéaires forment en fait une légère courbe vue du dessus.
Image 9
Image 10
La direction des observations des lumières filmées par R et P ne sont pas aussi bien établies. Dans le cas de R les directions sont déterminées en
référence à des caractéristiques géographiques par très bien définies : Santan Mountains à un azimut d'à peu près 194 degrés (+/-3) et une petite
colline à sommet plat à quelque 5 km et d'azimut 243 degrés (+/- 2). La ligne d'observation jusqu'à la dernière lumière à gauche de l'agencement
pourrait être à un azimut aussi faible que 218 degrés ou aussi grand que 223 degrés. J'ai donc choisi de fixer cette ligne d'observation à
221 degrés de manière à la faire correspondre à l'emplacement de la dernière lumière à gauche tel que déterminé par les triangulations de K et L.
L'espacement angulaire entre les lumières à l'extrême gauche et à l'extrême droite n'est pas non plus bien déterminé car l'image de la caméra n'ayant pas
été totalement zoomée ou dézoomée. En raison d'une caractéristique plutôt floue, la longueur du faîte du toit d'une maison proche dont la silhouette
apparaît à l'horizon (image 4), permet une calibration d'angle approximative (degrés par unité de longueur sur l'écran vidéo) qui mène à estimer que
la dernière lumière de droite est à environ 11 degrés à la droite de l'extrême gauche. Ainsi, la ligne d'observation de la dernière lumière de droite
est placée à 232 degrés d'azimut. En plaçant cet azimut depuis R on peut voir qu'il croise les lignes d'observation depuis K et L quelques kilomètres au
sud-ouest du point où les lignes d'observation de K et L se croisent (image 10), suggérant que les lumières ont pu être plus loin de K et L que ce
qu'il est indiqué dans le tableau 1 ci-dessus.
Un problème similaire arrive avec la vidéo P. Dans ce cas, on sait que la direction générale était due à la disposition des maisons et des rues basée au
sud. La ligne d'observation était essentiellement parallèle au mur d'un porche qui était orienté presque exactement nord-sud (perpendiculairement à la
route est-ouest passant devant la maison). Cependant des variations de cela dues à la direction au sud pourrait bien avoir été de 5 degrés environ.
(Malheureusement la seule lumière de référence au sol est désormais privée de calibration par un mur construit un peu plus loin. Il pourrait, malgré tout,
toujours être possible d'avoir une direction exacte vers la lumière au sol avec une future investigation sur place). La caméra P a été calibrée en
utilisant la méthode décrite ci-dessus. La longueur angulaire des agencements fut déterminée comme étant de 17 degrés. Dans le but de comparer avec
les positions des lumières aux extrêmes gauche et droite de K et L, la direction vers la lumière à l'extrême gauche a été arbitrairement placée de manière
à correspondre à la lumière à l'extrême gauche de K et L, comme ce fut fait pour la ligne d'observation à l'extrême gauche dans la vidéo de R
(image 10). Il s'avère que la ligne d'observation de P à la lumière à gauche (#1) comme définie par la triangulation K-L est due au sud
(azimut 180). De là, l'azimut de la lumière de droite est 180 + 17 = 197. En traçant cet azimut on trouve que la direction de la
lumière droite est trop éloignée de la droite pour correspondre avec la position de la lumière à l'extrême droite comme déterminé par K et L
(image 10) et, en fait, croise la ligne d'observation K à un emplacement 16 kilomètres plus loin de K et L que l'intersection des lignes
d'observation de K et L. Si on utilise uniquement les lignes d'observation de P et R et que l'on retourne la ligne d'observation R à 218 degrés
(extrême gauche) et 29 degrés (extrême droite) on obtient des points d'intersection avec les lignes d'observation de P qui sont plus éloignées des
observateurs que montré sur l'image 10.
TABLEAU 2 : 14 JANVIER 1998, DONNÉES DE L'AGENCEMENT LINÉAIRE DES VIDÉOS R ET P
|
AZIMUT
DEPUIS R |
DEPUIS P |
DISTANCE
(+/- 8 km)
DEPUIS R |
DEPUIS P |
extrémité gauche |
221 (+/-1) |
180 (+/-5) |
137 |
98 |
---(non déterminé) |
|
|
|
|
---(non déterminé) |
|
|
|
|
extrémité droite |
232 (+/-1) |
197 (+/-5) |
>121 |
>66 |
La conclusion de ces triangulations est que les lumières de l'agencement linéaire étaient à plus de 100 kilomètres de K et L et même peut-être à plus
de 130 kilomètres.
D'autres infos sur les lumières non liées avec les directions d'observation représentent également un intérêt. Il est évident à partir des vidéos que
toutes les lumières sont très brillantes, confirmant les observations des témoins. Les couleurs exactes ne sont par contre pas évidentes sur les vidéos
qui montrent principalement des lumières blanches. Ceci dit, il y a un type de donnée raisonnablement sans équivoque, à savoir la durée de chaque lumière
particulière. Malheureusement les différents témoins n'avaient soit pas enclenché leur caméra avant que les lumières apparaissent, soit ont fait de brefs
arrêts d'enregistrement pendant les observations. Néanmoins, la durée est communément estimée à une fourchette de 4 à 5 minutes, comme illustré
ci-dessous. (Note : la video R n'est pas incluse puisque toutes les lumières étaient déjà présentes quand R a commencé à filmer.)
TABLEAU 3 : DURÉES DES LUMIÈRES minutes:secondes
|
Depuis vidéo K |
Depuis vidéo L |
Depuis vidéo P |
lumière extrémité gauche |
4:26 |
4:20 |
4:30 (?) |
suivante à droite |
4:35 |
plus de 4 min |
4:37 |
suivante |
4:42 |
plus de 3:38 |
4:23 |
lumière extrémité droite |
4:40 |
plus de 4 min |
4:45 |
(note : K a arrêté sa caméra ; le temps de cet arrêt est estimé à 15 s et incorporé à cette évaluation de durée. L a arrêté de filmer pour
une durée inconnue).
En comparant les positions des lumières avec les éclairages fixes des environs, on peut déterminer que ces lumières ont dérivé légèrement vers la gauche
et le bas.
LUMIÈRES VUES A L'EXTRÊME DROITE PAR K ET L
Peu de temps après que l'agencement linéaire de lumières ait disparu, K et L (mais pas R et P) ont relevé une première, puis deux et enfin trois
lumières proches les unes des autres tout à fait à droite de l'agencement linéaire. Ils ont filmé ces lumières. Les directions de l'observation vers le
centre approximatif de ces lumières est donné ci-dessous.
TABLEAU 4 : 14 JANVIER 1998 LUMIÈRES LOIN À DROITE vues par K et L uniquement
AZIMUT
DEPUIS K
|
DEPUIS L |
DISTANCE
DEPUIS K |
DEPUIS L |
ALTITUDE
|
219,75 |
224,7 |
140 km |
139 km |
2400 m |
L'emplacement de ces lumières est illustré par l'image 11 avec l'illustration des emplacements de l'agencement linéaire et du triangle évoqué
ci-dessous.
LE 14 JANVIER 1998, AGENCEMENT TRIANGULAIRE DE LUMIÈRES
Quelques minutes après que les lumières de l'agencement linéaire eut disparu, d'autres lumières sont apparues (incluant des « lumières à l'extrême
droite » évoquées plus haut) puis un triangle s'est formé comme illustré dans les images 5, 6, 7 et 8. Les emplacements des lumières du triangle
obtenus à partir des vidéos de K et L sont illustrés dans l'image 12 par rapport aux autres formations.
TABLEAU 5 : 14 JANVIER 1998, TRIANGLE DE LUMIÈRES tel que déterminé par les vidéos K et L
|
AZIMUT
DEPUIS K |
DEPUIS L |
DISTANCE
DEPUIS K |
DEPUIS L |
ALTITUDE
(Basée sur L) |
lumière la plus à gauche |
199,0 |
203,9 |
132 km |
127 km |
4000 m |
du milieu (au-dessus) |
200,1 |
205,1 |
130 km |
126 km |
6000 m |
lumière la plus à droite |
202,2 |
207,1 |
135 km |
130 km |
4700 m |
Il est intéressant de noter que dans les vidéos K, L et R la lumière supérieure (au milieu) apparaît entre les lumières des côtés droit et gauche,
avec la lumière d'en-haut un peu plus sur la droite dans la vidéo R à cause de la direction de l'observation. Cependant, dans la vidéo P la
lumière supérieure apparaît au-delà de la lumière de gauche. Ceci ne peut se passer que si la lumière supérieure est plus proche que les lumières
inférieures, en fait, comme déterminé par les directions des observations de K et L.
DURÉES ET MOUVEMENTS DES LUMIÈRES EN TRIANGLE
Les lumières dans le triangle ont duré entre 4 min 20 sec et 4 min 45 sec. L'analyse des changements de position des lumières par
rapport au temps dans la vidéo L montre qu'elles ont toutes plongé de plusieurs milliers de pieds en dérivant vers l'est à grosso modo 65 km/h.
Les positions relatives de ces précédentes lumières sont illustrées à l'image 11 qui montre l'agencement linéaire, la lumière à l'extrême droite et
les lumières en triangle. Tous ces agencements de lumières étaient loin des témoins, en haute altitude, et essentiellement vers la partie nord-est du
polygone de l'Air Force, comme on peut le voir en comparant avec l'image 13, une carte du secteur de Phœnix qui est à la même échelle que
l'image 10. (Pour faire cette comparaison vous pouvez utiliser une lumière pour transillumination et placer l'image 10 sur l'image 13 en
alignant les routes évidentes. Puis observez la position des lumières en comparaison des frontières du polygone de l'Armée de l'Air.
Image 11
Image 12
Image 13
Image 14
LES LUMIÈRES DU 13 MARS 1997
Les lumières du 13 mars 1997 à 22 h 00 ont été étudiées d'une façon similaire. Dans ce cas seules les vidéos de K, L et R ont été
utilisées (P n'a pas vu les lumières du 13 mars). Les images 14, 15, 16 et 17 montrent les agencements de lumières. Deux images de la
vidéo K sont présentées car la deuxième et troisième lumière sur le côté droit disparurent avant que l'agencement soit complet.
Image 15
Image 16
Image 17
Image 18
Comme précédemment les directions d'observation de K et L sont assez précis grâce à des points de référence géographiques apparaissant clairement sur
les vidéos. Cependant, il y a une ambiguïté à établir exactement de quelles lumières il s'agit dans les deux vidéos car la vidéo de L ne montre que 3
lumières (3 autres ont disparu avant que L allume sa caméra) alors que celle de K montre un total de 9 lumières apparaissant l'une après l'autre
dans l'agencement distinctif. Une tentative de corrélation en mesurant les temps entre les extinctions des lumières n'a été qu'un demi succès. Bien que
l'on puisse supposer que L ait enregistré les trois dernières lumières visibles dans les vidéos de K ou R, le fait est qu'il semble n'y avoir aucune
corrélation une à une qui soit convaincante entre des lumières spécifiques dans la vidéo L et la vidéo de K. Cependant, si on suppose simplement
que L a enregistré plusieurs des lumières de l'agencement de K on peut déterminer l'emplacement général des lumières.
La vidéo de R montre un agencement qui est presque identique à l'agencement de la vidéo de K. Cependant, comme auparavant, c'est plus ambigu
quant aux directions d'observation parce que les points de référence sont indistincts et le calibrage angulaire de l'écran vidéo dépend d'une image
indistincte (voir la discussion ci-dessus). Cependant, on peut utiliser l'agencement linéaire des lumières du 14 janvier 1998 (ou le triangle) pour
enlever un peu d'ambiguïté de direction. Spécifiquement, la direction d'une caractéristique de référence (le toit d'une maison, voir image 4) a été
choisie (comme ci-dessus) de façon à faire correspondre la ligne d'observation de la lumière à l'extrême gauche de l'agencement linéaire du
14 janvier avec l'emplacement de la lumière à l'extrême gauche déterminé par la vidéos de K et de L (voir images 9 et 10). (Autrement dit,
les données de direction d'observation du 14 janvier 1998 ont été utilisées pour calibrer les données du 13 mars 1997). Les données qui en
résultent pour les lumières numérotées 1, 2 et 9 (par ordre d'apparition) sont détaillées ci-dessous :
TABLEAU 6 : AGENCEMENT LUMIÈRES DU 13 MARS 1997 tel que vu par K, L et R
|
AZIMUT
(+/- 1 degré)
DEPUIS K |
DEPUIS R |
DISTANCE
CALCULÉE
(+/- 8 km)
DEPUIS K |
DEPUIS R |
extrémité gauche |
202 |
226 |
114 |
127 |
extrémité droite |
207 |
229 |
121 |
137 |
entre 1 et 2 |
205 |
226,7 |
124 |
138 |
La vidéo L montre trois lumières qui pourraient être 7, 8 et 9, avec les lignes d'observation de 210,5, 211 et 211,5 degrés. Ces lignes
passent par le secteur défini par les vidéos de K et et R.
Les emplacements des lumières comme déterminées par les données ci-dessus sont vraiment assez proches, mais plus éloignés de l'emplacement de la partie
gauche dans l'agencement linéaire des lumières discuté ci-dessus (image 18). Ces données pointent clairement du doigt les lumières qui sont loin des
observateurs et qui sont dans le polygone de l'Armée de l'Air.
La taille de l'agencement est donné par les distances estimées suivantes : entre la première et la deuxième lumière à apparaître il y avait environ
12 km et entre la deuxième et la neuvième lumière il y avait environ 6 km (image 18).
MOUVEMENT DES LUMIÈRES
Un aspect impressionnant de ces lumières brillantes dans le ciel était l'absence apparente de mouvement. Cependant, une comparaison prudente entre les
positions initiales et finales des lumières sur une durée de plusieurs minutes montre qu'il y avait du mouvement. Les figures 19-25 (ci-dessous)
fournissent des exemples de mouvements des lumières enregistrés dans la vidéo de R et de K.
Image 19
Image 20
Image 21
Image 22
L'image 19 de la vidéo de R montre l'agencement complet des lumières et quelques lumières de la ville au sol. (Note : certaines des
lumières du sol dans la vidéo de R changeaient avec le temps et n'étaient pas toujours des indicateurs référentiels fiables de direction.) Parce que
l'agrandissement du zoom de la caméra changeait il est nécessaire d'utiliser les lumières du sol chaque fois que possible pour déterminer des facteurs
d'agrandissement relatifs. La compensation pour les changements d'agrandissement a été accomplie d'abord en saisissant les images de la vidéo avec un
ordinateur et ensuite en comptant les pixels entre les images des lumières au sol qui apparaissent identiquement dans deux images d'intérêt, disons, dans
une image proche du commencement des observations et une autre image proche de la fin. C'est tout à fait facile à faire avec un logiciel (par exemple
Win95) et des images stockées comme des images « bitmap ».
Par exemple, sur l'image 19 on voit les espacements entre les lumières au sol (mesurés en « pixels »). Après que les lumières au sol aient
été identifiées dans deux (ou plus) images intéressantes, l'espacement des lumières dans l'image B est divisé par l'espacement entre les mêmes
lumières dans l'image A. Le rapport de ces distances est le facteur d'agrandissement (ou de rétrécissement). Considérons maintenant une lumière
« ovni » d'intérêt dans les deux images intéressantes. Trouvons une lumière fixe (au sol) qui apparaît dans les deux images pour l'utiliser
comme référence. Mesurons l'altitude (Y) et la position horizontale (X) de la lumière « ovni » par rapport à la lumière de référence (distances
en pixels) dans l'une des images, disons l'image A. Maintenant, multiplions les distances X et Y par le facteur d'agrandissement (ou de
rétrécissement) trouvé avant et traçons l'emplacement qui en résulte dans un cadre B.
La méthode donne la position d'une lumière « OVNI » au début de l'observation et aussi la position à la fin d'une observation et l'on peut
facilement voir la distance parcourue à partir du diagramme construit de cette façon. Par exemple, dans un cas de la vidéo du 13 mars obtenue
par R, l'espacement de deux lumières au sol est de 214 pixels dans l'image A (image 19) et seulement 207 pixels dans
l'image B (image 20). En réduisant à ce rapport 207/214 = 0,967 à la hauteur de la lumière 9 sur une lumière au sol adéquate (qui
apparaît dans les deux figures) dans l'image A (112 pixels), on obtient une hauteur réduite de 108 pixels dans l'image B. Cependant,
dans l'image B la hauteur réelle est de 101 pixels. Depuis que l'image A a été mise en début d'observation et que l'image B l'a été
plus tard, la lumière est tombée de 7 pixels vers le bas sur l'échelle de l'image B. La position initiale de la lumière 9, en prenant en
compte le changement horizontal aussi bien que vertical, est illustrée à l'image 20. Le changement de la lumière 4 est également illustré.
Image 23
Image 24
Image 25
Une autre illustration de déplacement de lumière (chutant et se déplaçant vers la gauche) est illustré sur l'image 21, où le mouvement de la
lumière 9 sur une partie de sa « durée de vie » est illustré. Le mouvement complet de la lumière 9 sur l'ensemble de sa « durée
de vie » est illustré à l'image 22. Les images 23 - 24 - 25 fournissent des illustrations similaires de la vidéo de K.
L'image 23 montre l'agencement juste après que la lumière 8 fut apparue. L'image 24 montre l'agencement peu après que la lumière 9
soit apparue et le petit mouvement de la lumière 8 durant les 10 secondes à peu près entre ces images vidéo.
Le nombre de pixels du déplacement vers la bas peut être lié à la diminution de l'altitude angulaire. Le mouvement de la lumière 8 pendant sa durée
de visibilité dans la vidéo de K (environ 130 secondes) a été déterminé (image 25). (Note : ceci est la lumière ayant la plus longue
« durée de vie » dans la vidéo de K. La lumière 9 a été visible seulement pendant environ 80 secondes dans cette vidéo). Le
calibrage angulaire de cette image vidéo a été établi à environ 0,022 degrés par pixel. La lumière 8 a chuté d'environ 13 pixels
(0,29 degrés) et a aussi bougé vers la gauche d'environ 8 pixels (0,18 degrés). En projetant ces angles à la distance des lumières (environ
124 kilomètres), on obtient (77 × 5280 × tan (angle)) sur une descente de 600 mètres et avec environ 400 mètres de
mouvement latéral. Les vitesses étaient de l'ordre d'environ 4,5 mètres/seconde vers le bas et 3 mètres/seconde vers la gauche. Ceci correspond
à environ 16 km/h vers le bas et 11 km/h vers la gauche.
En appliquant la même technique à la vidéo R, on trouve à l'image 19 que l'agencement est d'environ 365 pixels de large et cela correspond
à environ 3 degrés, ou 0,0082°/pixel. Le facteur d'échelle relatif par rapport à une image postérieure, image 22, est de 1,07, de sorte que le
calibrage angulaire à l'image 22 est 0.0082/1.07 = 0,0077°/pixel. La comparaison de l'image 19 avec l'image 22 montre que, sur
l'échelle de l'image 22, la lumière 9 a chuté de 22 pixels et bougé vers la gauche de 4 pixels. Ces angles sont donc de 0,17 et
0,031 degrés. Ces angles, projetés à la distance de la lumière 9 (environ 138 kilomètres), correspondent à 410 mètres et 75 mètres. La
durée de vie de la lumière 9 était d'environ 150 secondes (la plus longue durée de lumière de la vidéo de R).
Les vitesses sont d'environ 10 km/h vers le bas et d'environ 1,6 km/h latéralement. Ces vitesses sont beaucoup plus faibles que les vitesses de la
lumière 8 calculées à partir de la vidéo de K. Une moindre vitesse latérale est attendue pour la vidéo R que pour la vidéo K en raison de
la direction d'observation (la lumière se déplace plus dans la direction de R), mais pas beaucoup plus lente. Aussi on s'attendrait à ce que les
vitesses de chute soient les mêmes. Il y a donc une certaine contradiction entre ces deux analyses de vidéos. D'autre part, le simple fait que les
chiffres soient « dans la même fourchette » est encourageant, compte tenu de toutes les difficultés dans l'étalonnage et l'analyse qui a mené à
produire ces données de vitesse.
DISCUSSION
Comme il sera évident pour le lecteur, un effort considérable a été fait pour déterminer les caractéristiques de base de ces lumières. Le soin apporté à
cet effort était intentionnel, car il a été bien compris très rapidement que si ces lumières s'étaient avérées être à proximité de Phœnix et
inexplicables, il aurait été nécessaire d'avoir la meilleure analyse possible. Cependant, même après que les premières analyses ont indiqué que les
lumières étaient lointaines, l'attention aux détails dans l'analyse a été poursuivie alors que de plus en plus de caractéristiques des lumières ont été
déterminés afin de disposer de preuves suffisantes pour soutenir la conclusion, quelle qu'elle soit.
Une conclusion majeure est que les lumières se sont révélés être lointaines (beaucoup plus lointaines qu'on ne le pensait auparavant). Une autre est que
les lumières ne sont pas restées stationnaires. La série linéaire du 14 janvier a été observée se déplaçant vers la gauche alors que les lumières
descendaient quelque peu. Des mesures précises sur les lumières individuelles dans la série du 13 mars montrent un mouvement vers le bas et vers la
gauche. En outre, alors que l'observation complète a duré plusieurs minutes au total (une demi-heure, etc), la durée d'une lumière quelconque a été de
l'ordre de 4 à 5 minutes quand elle a été vue pendant toute sa « durée de vie ». Les lumières de plus courte durée dans la vidéo K du
13 Mars ont probablement été occultées pendant une partie de leur « durée de vie naturelle » par le sommet des montagnes près du sommet à
1375 m, car il a été déterminé que les lumières étaient légèrement au-dessus des montagnes quand elles sont apparues et se sont ensuite déplacées
vers le bas.
L'effet de la ligne de crête irrégulière de la montagne sur l'occultation des lumières à la vue des observateurs peut être constaté en comparant l'ordre
de disparition des lumières dans les vidéos K et R. Dans la vidéo K l'ordre de disparition des lumières numérotées de 1 à 9 (par ordre
d'apparition dans la vidéo K), avec des temps de visibilité (en secondes) de : 2 (?, au moins 16), 3 (?, au moins 72), 4 (?, au
moins 74), 1 (?, au moins 108), 9 (79), 6 (115), 5 (126), 7 (112) et 8 (130). (Les points d'interrogation indiquent que la caméra a été arrêté
pendant une période indéterminée de sorte que la durée effective était supérieure à la durée enregistrée sur la vidéo) Dans la vidéo R toutes les
lumières sont allumées au début et elles s'éteignent comme suit : 1 (39 secondes), 2 (85), 3 (88), 5 (95), 4 (98), 7 (105), 6 (117), 8 (130) et
9 (151). En comparant ces séries de nombres, on peut conclure qu'il y avait une occultation par les montagnes dans les deux cas, mais elle était plus
importante dans la vidéo K. Cela est particulièrement évident pour la lumière 9, la dernière à apparaître et la cinquième à disparaître dans la
vidéo K, mais la dernière à disparaître dans la vidéo R.
Toutes les caractéristiques décrites ci-dessus sont compatibles avec des fusées éclairantes lâchées à haute altitude au dessus du polygone de l'Air Force
et vues à grande distance au dessus de chaînes de montagnes. La luminosité extrême de ces fusées particulières ne doit pas être ignorée. Elles émettent
près de 2 millions de lumens de lumière visible, ce qui est comparable à un phare d'avion dirigé vers l'observateur lointain. À une distance de
110 kilomètres environ la difficulté de voir de la fumée ou un parachute soutenant la torche est comparable à la difficulté de voir une grosse
planète à côté d'une étoile brillante : le rayonnement réfléchi est largement dépassé par le rayonnement direct provenant de la source lumineuse.
Seul un système optique de qualité très supérieure, de fort grossissement et de faible diffusion de la lumière serait capable de séparer l'image de la
fumée ou d'un parachute de l'image extrêmement lumineux (et donc optiquement grande) de la fusée elle-même.
CONCLUSION
L'analyse qui précède montre que, à tout le moins, les données de triangulation suggèrent des fusées à haute altitude et grande distance. Celles-ci ne
peuvent ne pas être exclues en tant que sources probables des lumières à moins qu'il existe des données très convaincantes d'une autre sorte dont l'auteur
n'a pas connaissance. En fait, l'explication la plus parcimonieuse pour ces lumières est qu'elles étaient des fusées éclairantes (comme nous l'avons
indiqué pour les lumières du 13 Mars 1997 par la Garde nationale du Maryland). Cette analyse est donc compatible avec celle que la Société Cognitech
(Dr. Leonid Rudin) a faite pour le documentaire du Discovery Channel (novembre 1997). Elle est également compatible avec l'analyse du Dr. Paul
Scowen, professeur d'astronomie à l'ASU, telle que rapportée par l'auteur Tony Ortega dans le journal « New Times » de Phoenix, 5-11 mars
1998, qui a montré que les lumières étaient plus éloignées que les sommets des montagnes dans la vidéo K. Dans cet article de journal l'auteur a
aussi indiqué qu'un « officier de la Garde Nationale de l'Arizona, le capitaine Eileen Benz, avait déterminé que les fusées avaient été lâchées à
22 heures au dessus de la chaîne de North Tac, 50 kilomètres au sud-ouest de Phœnix à une altitude anormalement élevé de 4500 mètres. » À
part la distance indiquée, qui devrait être plutôt de 100 kilomètres (jusqu'à 160 kilomètres), cette déclaration est conforme à l'analyse
présentée ici.
Toute observation future des lumières semblables devrait être documentée de manière aussi approfondie que possible en termes de durée, direction et
observation d'autant de position différentes de témoins que possible. (Les témoins devraient s'appeler l'un l'autre pour corroborer leurs observations.)
Si possible, il serait souhaitable d'obtenir des photographies et des vidéos de fusées éclairantes de l'Air Force, à la fois de près (moins de
8 kilomètres) et de loin (plus de 100 kilomètres) au même moment afin qu'il n'y ait aucune possibilité d'erreur d'identification. Les résultats
de ces observations pourraient être comparées avec les vidéos discutées ici pour confirmer ou infirmer l'idée que le 13 mars et le 14 janvier
(et à d'autres dates) les lumières étaient des fusées éclairantes. En utilisant le travail présenté ici comme base il devrait être possible de déterminer
rapidement si des observations futures sont des lumières à grande distance ou d'autres lumières, peut-être non-identifiables. Les témoins seront
convaincus de l'explication des fusées telle que celle-ci seulement si la documentation suggérée ici est réellement obtenue au cours d'une série de tests
connus de fusée.
ADDENDUM AU
RAPPORT SUR L'AGENCEMENT DES LUMIÈRES DE PHŒNIX
par
Bruce Maccabee, posté à l'origine le 30 septembre 1998, mis à jour en mars 2002
Bill Hamilton a présenté sa réponse (et celle de Tom King) à mon analyse des observations vidéo de 22 heures du 13 mars 1997, à l'adresse
http://home.earthlink.net/~skywatcher22/plvideo.htm.
Dans leur rapport intitulé « l'Analyse des Lumières de Phœnix », ci-après dénommé ALP, ils ont fait valoir que ma conclusion générale, selon
laquelle les lumières se trouvaient au sud des montagnes Estrella et beaucoup plus loin de Phœnix que ne le pensaient les témoins (par exemple,
110 kilomètres au lieu de 25-30 kilomètres), est erronée. Au lieu de cela, ils affirment que les lumières se trouvaient sur le côté nord de la
chaîne Estrella, à environ 25 kilomètres au sud de Phoenix.
Mon estimation de l'emplacement et de l'altitude des lumières ainsi que les données sur le mouvement des lumières (vers le bas et vers la gauche) m'ont
amené à conclure qu'il était au moins raisonnable d'accepter l'affirmation de l'Air Force selon laquelle ces lumières étaient probablement des fusées
éclairantes très brillantes au-dessus du terrain militaire de l'Air Force Barry Goldwater à l'ouest de Tucson, Arizona. Les déclarations officielles
indiquent que les fusées ont été lancées jusqu'à 22 heures.
D'autre part, H & K prétendent que les lumières ne pouvaient pas être des fusées éclairantes parce qu'elles n'étaient pas de la bonne
couleur pour des fusées (en magnésium) du type de celles larguées par les A-10 (type LUU-2B) et parce que les lumières étaient au nord des Estrellas.
Cet addendum à mon rapport aborde certaines des revendications et des critiques faites dans ALP. Je suppose que toute personne lisant ce rapport a lu le
précédent « Rapport sur l'Agencement des Lumières de Phœnix » qui est désigné ici par RALP. Pour la commodité du lecteur, certaines informations de
ces rapports seront répétées ici, mais pour avoir toute la « saveur » de l'analyse, il faut étudier les autres rapports avant de lire celui-ci.
H & K terminent leur article en déclarant qu'ils n'ont pas vu les réseaux lumineux du 14 janvier 1998 et qu'ils n'ont donc aucun
commentaire à faire à ce sujet. Je peux comprendre la réticence d'un ufologue à discuter d'une observation qu'il ne connaît pas directement, car il y a
trop de risques d'erreurs dans l'information. Cependant, dans cette situation, il est dommage qu'ils n'aient pas au moins fait un commentaire pour dire
s'ils pensent que mon analyse des observations du 14 janvier 1998 est correcte ou non, car je les ai utilisées comme un « exercice
d'apprentissage » avant d'aborder l'observation du réseau du 13 mars 1997. (Note : à partir de maintenant, J14 fait référence à
l'observation de 1998 et M13 à l'observation de 1997).
Puisque mon principal intérêt était de déterminer l'emplacement du réseau M13, on pourrait se demander pourquoi commencer par les réseaux filmés sur
J14 ? J'ai commencé à étudier les réseaux de lumières du J14 pour deux raisons spécifiques : (1) plusieurs personnes ont filmé des arrangements
géométriques de lumières (réseaux de lumières) qui étaient si caractéristiques ou uniques dans leur « forme » qu'il n'y a aucun doute qu'ils ont
filmé les mêmes réseaux aux mêmes moments depuis des endroits très éloignés les uns des autres, rendant ainsi les triangulations définitives et (2) les
témoins étaient tous d'accord pour dire que les lumières du J14 étaient très similaires, sinon identiques, aux lumières vues au M13. Cet accord signifiait
que l'analyse des lumières du J14 constituait pour moi un « outil d'entraînement » convenable pour améliorer mes compétences en matière de
triangulation avant de m'attaquer aux lumières plus difficiles du M13.
Par contraste avec les vidéos du M13, lorsque j'ai commencé mon enquête, on se demandait si tous les témoins avaient filmé le même ensemble de lumières
sur le M13 et, même si l'on supposait qu'ils avaient tous filmé le même ensemble, on se demandait s'ils avaient filmé en même temps. Étant donné que mon
objectif initial était de produire une triangulation précise pour déterminer la distance entre les lumières et Phœnix, j'avais besoin d'un niveau élevé de
confiance, si ce n'est d'une preuve indépendante, que (a) tous les témoins de l'événement de 22 heures ont filmé le même groupe et que (b) soit ils
ont tous filmé approximativement au même moment (à une minute près), soit le groupe se déplaçait si lentement (si tant est qu'il se déplace) que des
différences de plusieurs minutes dans les temps d'enregistrement n'avaient pas d'importance.
Lorsque j'ai commencé mon enquête, on se demandait si le réseau en arc courbe M13 filmé par Mike Krzyston (K) était en fait le même réseau de seulement
3 lumières filmé par L (Dr. Lynn, qui est un semi-pseudonyme), les neuf lumières filmées par Mike Rairden (R) et d'autres nombres filmés
par Tom King (TK). Cette question existait indépendamment des questions entourant l'identification possible des lumières. Ces autres questions
consistaient à savoir si les lumières pouvaient être des fusées éclairantes larguées près de Phœnix ou à haute altitude loin de Phœnix, si l'Air Force
mentait au public, s'il était possible d'exclure les fusées éclairantes sur la base d'une « sorte » d'analyse spectrale (effectuée par Jim
Dilettoso à Village Labs), si l'analyse de Cognitech (présentée sur le programme de Discovery Channel à la fin du mois d'octobre 1997) était digne de
confiance (elle suggérait que les lumières filmées par K s'abaissaient derrière la chaîne des Estrella au fur et à mesure qu'elles descendaient et
qu'elles pouvaient donc se trouver loin de Phœnix), si l'on pouvait ou non exclure les fusées éclairantes parce que les lumières étaient silhouettées
contre le côté nord des Estrella (comme le présentait une réfutation de l'analyse de Cognitech/Discovery par une station de télévision locale Fox), et
ainsi de suite. Les médias locaux et nationaux avaient combiné ces observations vidéo avec les observations du triangle mobile de 20 h 00 à
21 h 00 (PROBABLEMENT UN ÉVÉNEMENT OVNI NON DISCUTÉ ICI !) pour en faire un spectacle de cirque avec des revendications et des
contre-revendications qui volaient de-ci de-là, des conflits de personnalités abondants, des opinions fortes exprimées des deux côtés et, bien sûr, le
courant sous-jacent de « OVNIs ? de pacotille, mais qui vaut le coup comme divertissement ». Les médias entrent, les déchets (ou les
ordures) sortent. Bref, la situation était si confuse que je ne savais pas vraiment ce que j'allais trouver.
Heureusement pour ma santé mentale, j'ai pu « rapidement » (après quelques mois d'efforts) parvenir à des conclusions définitives sur les
réseaux lumineux du J14. Il n'y avait aucun doute quant à la chronologie des vidéos, car dans de nombreux cas, on pouvait voir des lumières particulières
au sein des réseaux apparaître et disparaître, les durées entre les apparitions et les disparitions étant les mêmes sur les différentes vidéos. Par
exemple, le « réseau linéaire » de quatre lumières était très reconnaissable et les lumières individuelles pouvaient être positivement corrélées
entre les vidéos. J'ai triangulé leurs emplacements en utilisant des vidéos de jour pour les comparer, des caractéristiques géographiques comme points de
référence pour les directions d'observation, les calibrages des caméras, etc. (voir RALP.) Il en a été de même pour le réseau triangulaire et pour les
lumières « à l'extrême droite » (voir RALP). Un avantage supplémentaire à la triangulation des lumières J14 était qu'il y avait une vidéo prise
d'un endroit situé à 90 kilomètres à l'ouest de Mike Rairden (le vidéaste le plus à l'est), à savoir la vidéo P (le témoin demande l'anonymat).
Cette ligne de base de 90 kilomètres a établi de manière concluante que les lumières J14 se trouvaient à environ 110 kilomètres de Phœnix et à
des altitudes comprises entre 4500 et 6000 m.
Toutes les lumières J14 que j'ai triangulées se sont avérées être au-dessus du coin nord-est du terrain à accès restreint de l'Armée de l'Air, comme
indiqué sur une carte de la zone qui m'a été remise. Chaque lumière particulière a été vue pendant 4 à 5 minutes, ce qui correspond à la durée de vie
des fusées éclairantes extrêmement brillantes de type LUU-2 (2 millions de bougies). Il est donc logique de supposer qu'il s'agissait de lumières
liées aux activités de l'armée de l'air et, de fait, l'armée de l'air a déclaré qu'il y avait eu des fusées éclairantes larguées à une altitude assez
élevée pendant l'opération annuelle « Snowbird » de la Garde nationale aérienne.
En lisant les sections suivantes, gardez à l'esprit l'affirmation des témoins selon laquelle les lumières J14 semblaient tout aussi brillantes et
« stupéfiantes » que les lumières M13.
13 MARS 1997
J'ai analysé trois vidéos de M13 : Krzyston (K), L et Rairden (R) (J'ai demandé une copie de la vidéo de King mais je ne l'ai jamais reçue). La vidéo
de MK montre les lumières « s'allumant » parce qu'il avait vu une lumière antérieure et avait pris sa caméra vidéo pour l'enregistrer (voir les
images 14 et 15 de RALP). Cette lumière s'était éteinte au moment où la lumière de gauche désignée par #1 est apparue. Ce n'est que quelques
secondes plus tard que les lumières de l'arc de cercle, désignées par ordre d'apparition comme #2 à #9, sont apparues (voir RALP). (Je dois préciser que
« l'allumage » d'une lumière n'était pas immédiat. La vidéo montre qu'ils se sont éclairés rapidement mais pas instantanément, c'est-à-dire pas
dans un temps de trame unique de 1/30 sec). Les lumières 2 à 9 sont apparues l'une après l'autre, chacune apparaissant à gauche de la
précédente, donnant ainsi la sensation d'un mouvement de droite à gauche, dans une séquence en forme d'arc. La lumière 1 était à gauche de la
lumière 9 (et plus basse) et ne faisait pas partie de l'arc. La vidéo K montre également les lumières s'éteignant... ce qui est plus un fondu
qu'une disparition abrupte. Cependant, elles ne se sont pas éteintes dans l'ordre dans lequel elles sont apparues.
L. affirme avoir vu six lumières dans le ciel vers 22 heures. Elle avait déjà vu de telles lumières auparavant et, pour d'autres raisons que je ne
développerai pas ici, avait décidé qu'il était important d'enregistrer ces événements lumineux. Elle a couru chercher sa caméra vidéo et n'a réussi à
enregistrer que trois des lumières, les autres s'étant éteintes (voir figure 16 ou RALP). Ces trois lumières forment une ligne droite inclinée, tout
comme les lumières 7, 8 et 9 de la vidéo K (et les trois mêmes pour la vidéo R discutée ci-dessous). Il est donc raisonnable de supposer
qu'elle a enregistré sur vidéo les trois dernières lumières à disparaître sur la vidéo K. Cependant, le fait est que l'ordre de disparition sur la
vidéo L ne correspond pas à l'ordre de disparition des trois dernières lumières filmées par K. Ce fait a initialement soulevé la question de
savoir si elle a filmé ou non les mêmes lumières.
Enfin, j'ai étudié la cassette vidéo R qui commence avec les neuf lumières allumées (voir l'image 17 ; notez que les lumières 7, 8, 9 sont
presque en ligne droite). Une simple comparaison des vidéos R et K montre un problème immédiat de corrélation des lumières. La majeure partie de
la vidéo K ne montre que les lumières 1 (à gauche du tableau), 5, 6, 7, 8 et 9. Ce n'est qu'au tout début de la vidéo du réseau K que l'on
peut voir les lumières 2 (à l'extrême droite), 3 et 4. Elles sont visibles avant l'apparition de 5, 6, 7, 8 et 9 et s'éteignent presque
immédiatement. Cependant, un réseau « synthétique » créé en combinant les images de la vidéo K afin de montrer toutes les lumières 1
à 9 est presque identique au réseau de la vidéo R. Il ne faut pas s'attendre à une « identité » parfaite puisque les vues en perspective
étaient différentes (R est à environ 51 kilomètres à l'est de K). L'effet de la différence de perspective est le plus évident lorsque les
espacements entre les lumières 1 et 9 sont comparés sur les deux vidéos (après avoir pris en compte les facteurs d'agrandissement) :
l'espacement est plus petit dans la vidéo R que dans la vidéo K (voir l'image 18 de RALP).
Il semble impossible d'obtenir une corrélation temporelle exacte entre les lumières des vidéos K, L et R. Il suffit d'observer l'ordre de succession
des lumières dans les vidéos K, L et R pour s'en rendre compte. Il suffit de regarder l'ordre de disparition pour se rendre compte du problème. Pour
des raisons de commodité, j'ai numéroté les trois dernières lumières apparaissant dans la vidéo L comme 9, 8, 7, de gauche à droite, pour que ces trois
lumières semblent être les mêmes que 9, 8, 7 dans les autres vidéos.
Les lumières sont listées par
**ORDRE DE DISPARITION** avec les durées entre parenthèses :
Vidéo K :
2 (première à disparaître, durée au moins 16 sec), 3 (deuxième à disparaître, durée au moins 72 sec), 4 (troisième à disparaître, durée au
moins 74 sec), 1 (au moins 108 secondes ; ALP donne 130 sec), 9 (79), 6 (115), 5 (126), 7 (112) et 8 (121) ; ceci a été donné
par erreur comme une durée de 130 sec dans RALP). Note : un arrêt de caméra de durée inconnue empêche une précision parfaite dans la détermination
des durées des quatre premières lumières.
Vidéo L :
7 (19), 8 (26), 9 (60)
Vidéo R :
1 (39), 2 (85), 3 (88), 5 (95), 4 (98), 7 (105), 6 (117), 8 (130), 9 (151)
(Une comparaison de ces chiffres avec ceux de ALP montre une concordance de quelques secondes pour la vidéo K et pour la vidéo R, ces chiffres
sont supérieurs de 4 à 6 secondes à ceux de ALP. Notez que les lumières ont tendance à s'estomper plutôt qu'à s'éteindre brusquement, il est donc
parfois difficile de décider quand une lumière est finalement « éteinte »).
En regardant simplement les trois dernières lumières à disparaître dans chaque vidéo, nous constatons que les ordres de disparition sont différents. Dans
la vidéo K, l'ordre est 5, 7, 8 ; dans la vidéo L, 7, 8, 9 ; dans la vidéo R, 6, 8, 9. Les vidéos K et L s'accordent sur
l'ordre de disparition des feux 7 et 8 et les vidéos L et R s'accordent sur l'ordre de disparition des lumières 8 et 9 (en supposant que la
vidéo L ait enregistré les lumières 7, 8 et 9 comme défini pour les autres vidéos !
Cette disparité dans l'ordre d'extinction est ce qui m'a empêché de commencer mon analyse avec les lumières M13. Il y avait une telle controverse sur ce
qui s'était passé que je ne me sentais pas « sûr » de m'attaquer au réseau M13 avant d'avoir triangulé avec succès les autres lumières.
Heureusement, les réseaux J14 ne présentaient aucune de ces ambiguïtés.
Néanmoins, j'ai estimé que la probabilité était de 100%, ou presque, que K, L et R aient filmé le même réseau. De plus, je suppose qu'ils ont tous
filmé à quelques minutes d'intervalle. (Il s'agit d'une conclusion rigoureuse plutôt que d'une simple « supposition » si les lumières étaient
des fusées éclairantes, car chaque fusée brûle pendant moins de 5 minutes). J'ai également étudié les mouvements de quelques-unes des lumières en
comparant très soigneusement les positions au début et à la fin des vidéos K et R (voir RALP, images 20 et 25). Bien que les lumières se soient
déplacées vers le bas et vers la gauche, il n'y a pas eu de grands changements dans la position des lumières. (Note : Jim Deardorff, un expert en
physique atmosphérique, a appris que les conditions générales du vent en altitude en fin d'après-midi, l'heure de mesure la plus proche de l'heure de
l'observation, était de 305 degrés d'azimut à 18 m/sec. Ce type de vent venant du nord-ouest aurait fait dériver les fusées vers la gauche dans
la vidéo). Puisque les positions des lumières n'ont pas changé rapidement, il était raisonnable d'effectuer la triangulation pour voir ce que je
trouverais. J'ai utilisé certaines des données d'étalonnage générées lors de l'analyse des réseaux J14 et j'ai obtenu le graphique (carte) présenté à
l'image 18 de RALP. Comme le montre cette figure, selon les hypothèses énoncées (même réseau, très peu de changement de position entre les vidéos),
les lumières se trouvaient à environ 110 kilomètres de Phoenix et au-dessus du coin nord-est de la zone réglementée.
En supposant qu'ils ont tous filmé les mêmes lumières et que celles-ci se trouvaient à environ 110 kilomètres, la question suivante est :
pourquoi y a-t-il peu ou pas de corrélation entre les durées des lumières ou l'ordre d'extinction ? La réponse à cette question repose sur les faits
suivants : (a) les lumières descendaient lentement vers le bas (voir les images 21-21 du RALP) ; (b) les lumières étaient basses sur
l'horizon ; (c) les témoins regardaient au-dessus des montagnes qui donnent un horizon en dents de scie, différent pour chaque observateur. Il est
donc raisonnable de proposer que les lumières soient tombées derrière les sommets des montagnes, comme l'a suggéré l'enquêteur du MUFON Richard Motzer
dans son article du MUFON Journal de juillet 1997. Cette explication a été suggérée à nouveau par l'analyse faite par la société de traitement d'images
Cognitech, telle que montrée dans le documentaire de Discovery Channel du 26 octobre 1997. Cognitech a combiné la vidéo diurne de la scène devant la
maison de Mike Krzyston avec sa vidéo nocturne du réseau en arc. En compensant correctement les vibrations de la main et les différences de grossissement,
ils ont pu superposer la vidéo de nuit à la vidéo de jour, image par image, et montrer les lumières d'abord au-dessus de la ligne de crête, puis
descendant et disparaissant sur la ligne de crête montagneuse dentelée. Ainsi, selon l'analyse de Cognitech, les différences de temps de disparition
résultent des différences d'altitude des divers endroits le long de la ligne de crête. Les images A1 et A2 de cet addendum montrent ma tentative
relativement grossière de faire la même chose pour une seule image.
Il est très difficile d'être précis car la vidéo de nuit ne peut être mise à l'échelle de la vidéo de jour qu'en utilisant la colline en pente voisine
comme référence et le contour de la colline est indistinct, comme l'illustre l'image A1. L'image A2 montre les positions calculées des lumières
de l'arc superposées à la vidéo de jour après compensation des différences de grossissement.
Les positions calculées de limage A2 sont en fait plus élevées qu'elles ne devraient être, mais même en les déplaçant un peu vers le bas, on ne les
placerait pas sous la ligne de crête. L'essentiel est cependant qu'elles étaient initialement au-dessus de la ligne de crête et qu'en descendant, elles
ont disparu derrière. En raison du contour dentelé de la ligne de crête, elles ont disparu (« parties ») à différents moments. (Remarque :
j'ai effectué ce type d'analyse avant la publication de RALP. Cependant, je ne l'ai pas incluse car j'ai pu me référer à l'analyse de Cognitech, bien
meilleure). Selon un article de Tony Ortega paru dans le Phoenix New Times du 5 mars 1998, le Dr Paul Scowen a répété l'analyse de type
Cognitech pour une seule image et a obtenu un résultat similaire avec les flares juste au-dessus de la ligne de crête.
La station KSAZ, Canal 10, une station de télévision Fox, a effectué une analyse similaire en tentant de superposer une image vidéo de jour avec une
image de nuit. Leur analyse montre que les lumières se trouvent en dessous de la ligne de crête des montagnes. Je soupçonne que c'est parce qu'en
superposant la vidéo de nuit sur la vidéo de jour, ils n'ont pas correctement fait correspondre les facteurs d'agrandissement des images vidéo de jour et
de nuit. (Peut-être que la vidéo de nuit a été prise avec un facteur de grossissement plus faible — une longueur focale de zoom plus courte —
que la comparaison de jour).
DISCUSSION DU RAPPORT DE HAMILTON ET KING
ALP commence par un très bref résumé des résultats de RALP et souligne le problème de la corrélation temporelle. Il aborde ensuite les problèmes liés aux
déclarations de l'Air Force. Selon ALP, la Garde nationale du Maryland a affirmé que la séance d'entraînement avec largage de fusées éclairantes s'était
déroulée au-dessus du North Tac Range, et non au-dessus du East Tac Range où la triangulation les plaçait. Les premières déclarations de l'Air Force
étaient qu'aucun avion de l'Air Force ne volait après 20 h 30. Cependant, environ 4 mois après l'observation, la Garde nationale du
Maryland a déclaré qu'elle utilisait le champ de tir entre 21 h 30 et 22 h 00. Il ne fait aucun doute qu'il y a eu confusion de la
part des « autorités » à cet égard.
À la fin du mois de juillet 1997, le capitaine Eileen Benz, porte-parole de la Garde Nationale de l'Arizona, a déclaré avoir appris par des pilotes
d'hélicoptères de la Garde Nationale qu'ils avaient vu un groupe de A-10, l'avion qui largue les fusées éclairantes LUU-2, se diriger vers Davis-Monthan
AFB vers 22 heures le 13 mars 1997. Elle a ensuite appris que la Garde Nationale Aérienne du Maryland avait utilisé le champ de tir Barry
Goldwater. Selon Beinz, les A-10 ont largué des fusées éclairantes à une altitude de 4500 mètres à 22 heures au-dessus du « North Tac
Range » qu'elle a situé à 50 kilomètres au sud-ouest de Phœnix. (Je ne sais pas où cela se trouve. Je soupçonne qu'elle s'est trompée de
distance, ou alors les fusées n'ont pas été larguées au-dessus du North Tac Range). Le Capitaine Drew Sullins, porte-parole de la Garde Nationale Aérienne
du Maryland, a également déclaré fin juillet 1997 qu'une escouade de jets A-10 avait utilisé le champ de tir Barry Goldwater pour des missions
d'entraînement à environ 100 kilomètres au sud-ouest de Phœnix et que les avions avaient « largué plusieurs fusées » à haute altitude. Les
déclarations des officiels de la Garde Nationale indiquent donc que des fusées ont été larguées dans la zone générale de l'arc de lumières.
Pendant les exercices opérationnels, les fusées sont larguées à des altitudes inférieures à 2500 mètres. À ces altitudes plus basses, elles seraient
invisibles pour les habitants de Phœnix à cause de la chaîne Estrella Range (et South Mountain). Il est probable que la plupart des fusées ont été
larguées dans des conditions normales (basse altitude) au-dessus de la chaîne North Tac Range, loin à l'ouest de Tucson, comme l'a déclaré le GNAM.
Cependant, selon un article de journal sur l'entraînement de la Garde Nationale avec des fusées éclairantes, les avions ne sont pas autorisés à atterrir
avec des fusées non utilisées mais doivent les larguer. Les fusées non brûlées tombant de haute altitude peuvent être dangereuses (!!!) mais les fusées
brûlées le sont beaucoup moins car elles sont conçues pour brûler pendant la chute (même l'enveloppe en aluminium est brûlée). Par conséquent, je pense
qu'il s'est passé ceci : deux avions sur le chemin du retour vers Tucson (Davis-Monthan AFB) volaient généralement vers l'est à des altitudes d'environ
4500 mètres lorsqu'ils ont largué des fusées non utilisées. Je soupçonne qu'un avion a largué une seule fusée qui est devenue la lumière n°1. Je
soupçonne qu'un second avion volant vers l'AFB (de droite à gauche du point de vue des témoins à Phœnix) a ensuite largué 8 fusées inutilisées, le
nombre maximum porté par un A-10. Je suppose que cet avion effectuait un virage graduel vers la droite tout en montant quelque peu pendant le largage des
fusées, créant ainsi l'arc de 8 lumières. (J'ai vu quelque chose de similaire alors que j'étais à Gulf Breeze en 1992. À l'œil nu, cela ressemblait
à une série de lumières, l'une après l'autre, apparaissant en ligne, chacune s'éteignant peu après son apparition. Un télescope à haute puissance a prouvé
qu'il s'agissait d'un grand avion qui larguait des fusées éclairantes. Avec le télescope, j'ai pu voir l'avion, situé à seulement 30 km de là,
éclairé par la lumière des fusées, car celles-ci s'allumaient *près* de l'avion).
H & K soulignent que les couleurs des lumières semblent être trop oranges pour être des flares de magnésium du type LUU-2, puisque le
magnésium brûle à haute température avec une lumière blanche. J'ai suggéré que la lumière traversant plus de 80 km d'atmosphère pouvait être rougie
(comme la lune ou le soleil) par la poussière et les gouttelettes d'humidité dans l'atmosphère. Ils affirment cependant que le rougissement ne serait pas
suffisant pour produire la couleur orange qu'eux et les autres ont vue. Cette question ne peut être résolue que par l'expérience. (Remarque : bien
que le magnésium brûle en blanc, la consommation du cylindre d'aluminium qui contient la « bougie » de la torche peut ajouter un peu d'orange à
la lumière). Le problème de la couleur peut être résolu par des observations contrôlées lors d'exercices d'entraînement similaires qui devraient avoir
lieu au début de 1999.
Les fusées éclairantes brûlent à un rythme irrégulier et leur luminosité fluctue donc. Les lumières sur la vidéo fluctuent également en termes de
luminosité. Les lumières sur les vidéos présentent également des caractéristiques similaires aux flares dans la façon dont elles apparaissent et
disparaissent. Les apparitions étaient raisonnablement rapides mais les disparitions étaient plus graduelles, prenant parfois quelques secondes pour
disparaître complètement (burn out).
H & K soulignent que je n'ai pas parlé des observations « d'orbes » dans d'autres régions de l'Arizona (ou dans d'autres parties
du monde). Bien sûr, je ne pensais pas que c'était nécessaire puisque j'essayais d'en savoir plus sur les lumières particulières dans les vidéos. Il y a
eu des observations d'orbes orange dans le monde entier. Beaucoup d'entre elles, voire la plupart, restent inexpliquées. Pour avoir lu la littérature,
j'ai l'impression que la plupart d'entre elles sont relativement proches de l'observateur, et non à des dizaines de kilomètres.
H & K discutent de leur propre observation depuis un endroit situé à Awahtukee. Ils supposent qu'ils regardaient vers le pic de Montezuma,
qu'ils ont estimé à 750 m au-dessus d'eux et à 13 km. Ils ont calculé que si les lumières étaient au-dessus du pic et à une distance de
108 kilomètres d'eux, l'altitude minimale des lumières devrait être de 7500 × 67/8 = 6300 m, ce qui est beaucoup plus élevé
que ce que j'avais calculé. Cependant, leur calcul doit être révisé pour plusieurs raisons. Bill Hamilton m'a fourni des photos panoramiques de jour
montrant l'extrémité sud de la chaîne de Montezuma (image A3, un composite de plusieurs photos, et A4).
Remarquez en particulier les lumières de l'entrée et les lumières au sol.
Il a également fourni quelques images vidéo montrant que des lumières au sol étaient visibles pour servir de points de référence et l'emplacement d'un des
« orbes ». (Image A5).
En combinant les images diurnes et nocturnes, on pouvait montrer qu'ils regardaient la Tête de Montezuma's (extrémité sud de la chaîne Estrella, azimut
221-223 degrés) plutôt que le Pic de Montezuma (azimut 235 degrés). La distance qui les séparait de la Tête de Montezuma était d'environ 23 kilomètres,
leur altitude était d'environ 360 m et celle de la Tête de Montezuma est d'environ 1040 m (d'après la carte géologique), la différence
d'altitude était donc d'environ 680 m. La distance qui les séparait du réseau, tel que je l'avais localisé par triangulation en utilisant les vidéos
K et R, était d'environ 100 kilomètres. Par conséquent, l'altitude minimale au-dessus du niveau de la mer des lumières (si elles sont à
100 kilomètres) était d'environ 360+680×100/23 = 3300 m, ce qui est dans la gamme d'altitude attendue pour les flares. (L'élévation
angulaire minimale en regardant au-dessus de la Tête de Montezuma était d'environ arctan[680/23000] = 1,7 degrés. C'est-à-dire que depuis leur
position, aucune lumière d'une élévation inférieure à 1,7 degré — approximativement — ne pouvait être vue si elle se trouvait de l'autre côté
de la montagne).
Cette altitude (3300 mètres) peut être comparée à une estimation de l'altitude de la lumière 9 telle que déterminée par la vidéo K. La
hauteur calculée est basée sur l'étalonnage de la caméra et les altitudes connues de la maison de Krzyston, ainsi que sur l'altitude et la distance du pic
de Montezuma, haut de 1375 mètres, au centre d'une vidéo de jour prise depuis la maison de Krzyston (voir l'image A2 ; c'est le plus haut
sommet de la chaîne de montagnes lointaine). Les calculs montrent que le sommet plat de la colline voisine, qui apparaît clairement dans sa vidéo de
comparaison de jour et en silhouette contre la lueur des lumières de la ville dans sa vidéo de nuit, a une élévation angulaire d'environ 0,4 degré
au-dessus de l'altitude de Krzyston, qui est d'environ 480 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'angle est difficile à mesurer avec précision, mais
il semble que la lumière 9 soit environ 0,9 degré plus élevé que le sommet plat de la colline, c'est-à-dire à environ 1,3 degré
d'élévation, Par conséquent, en projetant cet angle sur une distance de 124 kilomètres (voir limage 18 du RALP), on obtient une altitude de la
lumère 9 de 480 + 124000×tan 1,3 = 3290 mètres, ce qui est très proche de l'altitude de 3300 mètres précédemment
calculée.
[NOTE : L'étroite concordance entre 3290 et 3300 mètres, l'altitude minimale de visibilité depuis l'emplacement du H & K, est
surprenante (et gratifiante) mais doit être considérée comme fortuite. Ces calculs sont dérivés d'estimations d'altitudes qui sont basées sur
l'interpolation entre les courbes de niveau sur une carte d'arpentage et peuvent facilement être faussées de quelques dizaines de mètres. Par exemple, si
l'altitude de K était de 520 mètres au lieu de 490, l'altitude calculée pour la lumière 9 serait plus proche de 3350 mètres. De
plus, à une distance de 124 kilomètres, une erreur de seulement 0,1 degré dans l'angle d'élévation correspond à une variation de hauteur
d'environ 180 mètres. L'estimation de l'angle pourrait facilement être inférieure de 0,1 degré, de sorte que l'altitude pourrait être de
3400 mètres ou plus. Le point principal de ce calcul est qu'il établit une cohérence d'altitude entre ce que H & K auraient pu voir si
les lumières étaient à 100 kilomètres d'eux et des lumières filmées par K et R.)
H & K ont affirmé que les lumières filmées par Krzyston étaient en dessous de la ligne d'horizon des montagnes. Ils fondent cette conclusion
sur l'analyse vidéo présentée par la station KSAZ de Phœnix, dans laquelle le technicien a superposé une vidéo de jour à une vidéo de nuit. Comme je l'ai
déjà souligné, cette analyse vidéo plutôt rapide est contredite par l'analyse beaucoup plus minutieuse effectuée par la société Cognitech pour l'émission
Discovery Channel, par une analyse indépendante du Dr Paul Scowen et par ma propre analyse, comme l'illustre l'image A2.
H & K ont affirmé que la direction de leur observation était vers le pic de Montezuma à environ 235 degrés d'azimut. Cependant, toutes
les lumières qui étaient dans cette direction et aussi dans une zone qui pourrait apparaître dans la vidéo de Krzyston seraient sur le côté nord des
Estrellas et à un azimut d'environ 265 degrés, et non 235 degrés, de l'emplacement de H & K. Mais le plus important est le fait,
mentionné ci-dessus, que les photos de comparaison de jour montrent qu'ils regardaient vers la Tête de Montezuma, une partie presque plate de la chaîne
des Estrellas à un azimut d'environ 221-223 degrés. La projection d'une ligne le long de l'azimut de 221 degrés partant de l'emplacement de
H & K passe par l'emplacement de l'arc de lumières tel que déterminé par les vidéos de K, L et R (voir l'image 18 du RALP). Il
semblerait donc que, parce qu'ils regardaient dans la direction de la Tête de Montezuma, ils regardaient également dans la direction de l'arc de lumières.
Hamilton et King ont analysé les heures et les durées d'allumage et d'extinction des lumières dans les différentes vidéos. Ils concluent, en se référant
aux temps relatifs des lumières, « C'est le calcul le plus révélateur. Entre les vidéos K et R, l'extinction des lumières se fait dans une
séquence différente de celle de leur allumage et elles diffèrent l'une de l'autre en termes de séquence et de durée, ce qui implique que les vidéos n'ont
pas filmé le réseau dans le même laps de temps. Cela annulerait les résultats de la triangulation. »
La dernière phrase est erronée à moins que (a) les lumières se soient déplacées considérablement entre les moments des différentes vidéos ou (b) les
identifications des différentes lumières dans les différentes vidéos soient erronées, c'est-à-dire que la lumière 1 de la vidéo K n'était pas la
lumière 1 de la vidéo R et la lumière 8 de la vidéo K n'était pas la lumière 8 de la vidéo R, etc. La possibilité (a) est exclue
par les mesures de l'emplacement de plusieurs lumières lorsqu'elles apparaissent et quelques minutes plus tard avant de disparaître : il y avait un
léger mouvement vers la gauche et vers le bas (le mouvement vers le bas n'est pas important pour la triangulation), de sorte que la triangulation ne peut
être exclue sur la base du mouvement. La possibilité (b) écarterait certainement la triangulation, mais elle écarterait également l'analyse temporelle
comparative de Hamilton et King des lumières du réseau dans une vidéo par rapport à une autre. Il existe bien sûr une autre possibilité, à savoir qu'il y
avait plusieurs réseaux cette nuit-là et que les différents vidéastes ont filmé différents réseaux. Cependant, toutes ces vidéos ont été prises à peu près
au même moment, vers 22 heures, (vraisemblablement à quelques minutes d'intervalle) et toutes dans la même direction (sud-ouest). Par conséquent, il
me semble peu probable que chaque vidéaste ait vu un ensemble différent, et non pas que tous aient vu le même ensemble mais à des points de vue différents
et dans des circonstances différentes.
Je conclus de l'analyse du temps et de la preuve que les lumières sont tombées vers le bas que l'explication la plus simple pour les différentes durées
est celle proposée initialement par Richard Motzer, à savoir que les lumières sont tombées derrière la ligne de crête dentelée des montagnes, créant ainsi
un effet « d'extinction aléatoire » qui n'était pas corrélé entre les différentes vidéos.
CONCLUSION
L'analyse précédente montre que (1) H & K regardaient vers l'emplacement du réseau déterminé par les vidéos K, L et R, (2) l'élévation
angulaire des lumières les plus hautes du réseau était plus élevée que l'élévation angulaire de la partie de la chaîne de montagnes qu'ils regardaient
(tête de Montezuma), (3) l'extinction apparemment aléatoire des lumières peut être expliquée en supposant qu'elles ont disparu derrière des lignes de
crête dentelées. Je conclus donc que les lumières étaient en fait très éloignées et très probablement des fusées éclairantes éjectées à la fin d'un
exercice d'entraînement par la Garde nationale du Maryland. Cette conclusion ne préjuge pas d'une expérience au cours de laquelle des fusées de type
identique seraient observées et filmées à grande distance lors de leur chute.
Retour au texte principal.