RENTRÉES ATMOSPHÉRIQUES
ET MÉTÉORES
Jean-Gabriel Greslé, ancien pilote de ligne et ufologue bien connu, dont l'observation de la rentrée atmosphérique du 5 novembre 1990
passe souvent pour la meilleure preuve qu'il y a eu ce soir-là d'authentiques ovnis, n'en était pas à sa première
méprise. Le 27 juillet 1984, il avait déjà pris une rentrée atmosphérique pour un ovni, tout comme un autre pilote en
vol. Le point sur cette rentrée au-dessus des États-Unis, qui a eu aussi de nombreux témoins au sol.
Une rentrée qui marque le grand retour du SEPRA dans ce domaine.
Les météorites retrouvées se multiplient, mais le lieu de ces découvertes est toujours tenu secret... Essayons-donc de
l'estimer nous-mêmes, en tenant compte cette fois du frottement atmosphérique pour préciser la trajectoire...
Cette affaire de météore changera-t-elle les rapports entre l'astronomie et l'ufologie ?
Le dimanche 4 janvier peu avant le coucher du Soleil, des milliers d'Espagnols et sans doute quelques Français ont assisté au passage
d'un météore exceptionnel. Des météorites sont activement recherchées depuis, et les premiers résultats
arrivent... Outre un résumé de cette affaire et de ses derniers développements, cet article s'attache à expliquer les lois de
la mécanique orbitale, en montrant comment on peut tenter de reconstituer l'orbite de l'astéroïde responsable à partir d'une
courte séquence vidéo... Une partie tout de même réservée aux matheux !
Un article de journal avait mentionné trois témoignages en France, avec les déclarations de notre « expert » national...
Rien d'intéressant de la part de l'expert, mais les témoignages apportent des éléments intéressants... Et pour les
amateurs d'orbites, une nouvelle feuille de calcul permet de connaître la trajectoire depuis une position quelconque.
Ce phénomène observé depuis un avion par les principaux responsables de l'aviation civile et militaire chiliennes a fait beaucoup de
bruit dans ce pays, et a été relaté chez nous dans un numéro spécial de
VSD. Il s'explique par une
« rentrée partielle », très particulière, d'un satellite Molniya.
Peut-on observer des rentrées de satellites ou des météores pendant plusieurs minutes ? Quelle peut être la durée
maximale d'un tel phénomène ? On trouve trop souvent des affirmations aussi arbitraires qu'erronées à ce sujet dans la
littérature ufologique, alors que les réponses correctes relèvent de calculs élémentaires.
Le SEPRA n'est pas le seul à avoir commis des erreurs sur cette rentrée
qui continue à déchaîner les passions, même s'il domine très
largement ! Le télex communiqué par la NASA contenait deux erreurs
ayant, dans une faible mesure, contribué à la confusion. Certains
ufologues persistant à nier l'évidence, il apparaît nécessaire d'apporter
des réponses totalement inattaquables.
L'objet responsable, un troisième étage de fusée Proton ayant lancé un satellite géostationnaire, est identique
à celui qui avait causé la trop fameuse « vague d'ovnis » du 5 novembre 1990 en France.
Pour tout savoir sur la façon dont on calcule à tout moment la position d'un satellite, et le codage utilisé par le NORAD (TLE).
Puisqu'il n'y a plus personne pour s'occuper de la nécessaire information du public dans le domaine des rentrées atmosphériques, nous
nous proposons de jouer ce rôle.